Bibliothèque du Centre de Recherche sur l'Habitat
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Auteur Joan Wallach Scott |
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La matrice de la race / Elsa Dorlin
Titre : La matrice de la race : généalogie sexuelle et coloniale de la Nation française Type de document : texte imprimé Auteurs : Elsa Dorlin, Auteur ; Joan Wallach Scott, Préfacier, etc. Editeur : Paris : La Découverte Année de publication : DL 2009 Collection : La Découverte-poche. Sciences humaines et sociales Sous-collection : Sciences humaines et sociales num. 312 Importance : 1 volume (306 p.) Présentation : couv. ill. en coul. Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7071-5905-2 Langues : Français (fre) Mots-clés : Sexualité -- Aspect politique -- France -- Histoire Racisme -- Histoire Discrimination sexuelle -- Colonies françaises -- Histoire Égalité des sexes -- France -- Histoire Colonies françaises -- Conditions sociales -- Histoire Résumé : La race a une histoire, qui renvoie à l’histoire de la différence sexuelle. Au XVIIe siècle, les discours médicaux conçoivent le corps des femmes comme un corps malade et l’affligent de mille maux : « suffocation de la matrice », « hystérie », « fureur utérine », etc. Le sain et le malsain justifient efficacement l’inégalité des sexes et fonctionnent comme des catégories de pouvoir. Aux Amériques, les premiers naturalistes prennent alors modèle sur la différence sexuelle pour élaborer le concept de « race » : les Indiens Caraïbes ou les esclaves déportés seraient des populations au tempérament pathogène, efféminé et faible. Ce sont ces articulations entre genre, sexualité et race, et leur rôle central dans la formation de la Nation française qu’analyse Elsa Dorlin, au croisement de la philosophie politique, de l’histoire de la médecine et des études sur le genre. La Nation prend littéralement corps dans le modèle féminin de la « mère », blanche et saine, opposée aux figures d’une féminité « dégénérée » – la sorcière, la vaporeuse, la vivandière hommasse, la nymphomane, la tribade et l’esclave africaine. Il apparaît ainsi que le sexe et la race participent d’une même matrice au moment où la Nation française s’engage dans l’esclavage et la colonisation Note de contenu : P. 5. Préface
P. 11. Introduction
I. Les maladies des femmes
P. 19. 1. Le tempérament
P. 34. 2. La maladie a-t-elle un sexe ?
P. 61. 3. Des corps mutants - prostituées, Africaines et tribades
P. 80. 4. Fureur et châtiments
II; l'engendrement de la Nation
P. 97. 5. Les vapeurs de la lutte des classes
P. 109. 6. La naissance de la "mère"
P. 137. 7. Épistémologie historique des savoirs obstétriques
P. 156. 8. Le lait, le sang, le sol
III. La fabrique de la race
P. 193. 9. La Nation à l'épreuve des colonies
P. 210. 10. Généalogie du racisme
P. 231. 11. Les "maladies des nègres"
P. 277. Épilogue : défaire la raceLa matrice de la race : généalogie sexuelle et coloniale de la Nation française [texte imprimé] / Elsa Dorlin, Auteur ; Joan Wallach Scott, Préfacier, etc. . - Paris : La Découverte, DL 2009 . - 1 volume (306 p.) : couv. ill. en coul. ; 19 cm. - (La Découverte-poche. Sciences humaines et sociales. Sciences humaines et sociales; 312) .
ISBN : 978-2-7071-5905-2
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Sexualité -- Aspect politique -- France -- Histoire Racisme -- Histoire Discrimination sexuelle -- Colonies françaises -- Histoire Égalité des sexes -- France -- Histoire Colonies françaises -- Conditions sociales -- Histoire Résumé : La race a une histoire, qui renvoie à l’histoire de la différence sexuelle. Au XVIIe siècle, les discours médicaux conçoivent le corps des femmes comme un corps malade et l’affligent de mille maux : « suffocation de la matrice », « hystérie », « fureur utérine », etc. Le sain et le malsain justifient efficacement l’inégalité des sexes et fonctionnent comme des catégories de pouvoir. Aux Amériques, les premiers naturalistes prennent alors modèle sur la différence sexuelle pour élaborer le concept de « race » : les Indiens Caraïbes ou les esclaves déportés seraient des populations au tempérament pathogène, efféminé et faible. Ce sont ces articulations entre genre, sexualité et race, et leur rôle central dans la formation de la Nation française qu’analyse Elsa Dorlin, au croisement de la philosophie politique, de l’histoire de la médecine et des études sur le genre. La Nation prend littéralement corps dans le modèle féminin de la « mère », blanche et saine, opposée aux figures d’une féminité « dégénérée » – la sorcière, la vaporeuse, la vivandière hommasse, la nymphomane, la tribade et l’esclave africaine. Il apparaît ainsi que le sexe et la race participent d’une même matrice au moment où la Nation française s’engage dans l’esclavage et la colonisation Note de contenu : P. 5. Préface
P. 11. Introduction
I. Les maladies des femmes
P. 19. 1. Le tempérament
P. 34. 2. La maladie a-t-elle un sexe ?
P. 61. 3. Des corps mutants - prostituées, Africaines et tribades
P. 80. 4. Fureur et châtiments
II; l'engendrement de la Nation
P. 97. 5. Les vapeurs de la lutte des classes
P. 109. 6. La naissance de la "mère"
P. 137. 7. Épistémologie historique des savoirs obstétriques
P. 156. 8. Le lait, le sang, le sol
III. La fabrique de la race
P. 193. 9. La Nation à l'épreuve des colonies
P. 210. 10. Généalogie du racisme
P. 231. 11. Les "maladies des nègres"
P. 277. Épilogue : défaire la raceExemplaires (1)
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